Comment mettre la coque après opération cataracte ?

Votre vue diminue, vous êtes facilement ébloui, vous voyez moins facilement de loin… Une consultation avec un ophtalmologiste est nécessaire : Il peut s’agir d’une cataracte. Il se produit lorsque, avec l’âge, la lentille commence à s’assombrir et à trouble. Cela provoque une vue trouble et rend les yeux plus sensibles aux lumières vives. Un ophtalmologiste fera un examen complet des yeux avant d’établir le diagnostic de la cataracte.

L’ un de vos yeux – ou les deux – souffre d’une cataracte. Est-il nécessaire d’opérer ? Existe-t-il des traitements médicaux adéquats ? Quelle est l’intervention ? Existe-t-il des moyens de prévenir les cataractes ?

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Dès le début, rappelons une évidence : chaque personne est unique, chaque œil aussi. Le meilleur moment pour l’intervention Le traitement chirurgical dans un 60 ne sera pas le même dans l’autre. Une personne de 90 ans, alerte, et avoir une bonne lecture de près et une acuité visuelle de 3/10 et 4/10 assez pour la vie quotidienne, ne ressentira pas nécessairement le besoin d’avoir une chirurgie.

Son degré d’acuité visuelle lui convient pour la vie qu’elle mène. D’autre part, un homme très actif dans la soixantaine, avec une acuité visuelle de 5/10 et 6/10, voudra certainement être opéré rapidement.

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L’ intervention sera d’autant plus urgente et impérative que la forme de la cataracte fera craindre un développement rapidement invalidant. Bien que la cataracte soit souvent une affection bilatérale, elle peut affecter un œil plus sévèrement que l’autre.

Bon à savoir : La lentille biologique située derrière l’iris qui permet à l’œil de s’adapter – est transparente en temps normal. Mais il ternit et nuage quand une cataracte est formée en raison, dans la plupart des cas, du vieillissement. La couleur jaune-brun de la lentille, l’un des changements liés à l’âge, n’est pas en soi conduire à une déficience visuelle prononcée, mais, associée à l’augmentation du nombre et au durcissement des fibres protéiques cristallines, il provoque cette obscurcissement caractéristique de la lentille appelée cataracte.

Le fonctionnement de la cataracte : Il est parfaitement maîtrisé

Chaque année, en France, plus de 150 000 personnes atteintes de cataractes sont opérées (il n’y a pas de traitement médical). Très commune, cette intervention, qui reste délicate, est maintenant très bien maîtrisée. Habituellement réalisée sous anesthésie locale, il dure environ quinze minutes.

Il consiste, après incision de la cornée, à ouvrir la capsule de la lentille, à la vider de son contenu et à remplacer celle-ci par un implant. Plus transparent que la lentille d’origine, l’implant a la forme d’une petite lentille (de ceux que vous mangez !) , en plastique, d’un diamètre de 6 à 7 mm, avec deux poignées flexibles sur les côtés. Certains implants sont pliables et réduisent la largeur de l’incision, évitant ainsi la nécessité de fermer un ou plusieurs points de suture sur l’œil. Par conséquent, pour simplifier les suites opératoires.

Avant d’envisager l’intervention, une évaluation ophtalmologique complète est nécessaire. Ainsi, quelques heures après la procédure, le patient peut rentrer à la maison. Et, après 48 heures, commencez progressivement à voir à nouveau. Une visite de suivi a lieu le lendemain, suivie d’une visite d’une à quatre semaines plus tard. Comme dans toute intervention, les risques infectieux existent, mais ils sont limités grâce à l’extrême précaution prise par l’équipe chirurgicale.

Les rejets d’implants en soi n’existent pas.

D’ autre part, certaines intolérances peuvent se manifester, provoquant un œdème, des complications cornéennes ou des réactions inflammatoires, forçant le chirurgien à enlever l’implant.

Y a-t-il des récurrences ?

Non, mais il arrive, dans 25% des cas, opacification de la partie postérieure de la capsule, provoquant à nouveau, et malgré l’implant, une diminution de la vision. Ce déclin visuel après la procédure n’est pas un signe d’échec de l’intervention. C’est plutôt ce que les médecins appellent une « cataracte secondaire », liée à l’évolution naturelle. Le chirurgien peut alors, pour ouvrir la capsule, faire un peu d’impact avec le laser Yag, donnant au patient la vision qu’il avait après l’intervention chirurgicale.

Y a-t-il des contre-indications à l’opération ?

Non, et si c’est nécessaire, cela doit être fait. Mais certaines maladies oculaires, telles que des antécédents de décollement de la rétine ou certaines maladies de la cornée ou du nerf optique, peuvent diminuer la qualité des résultats. Dans certains cas, le glaucome peut être associé à la cataracte, et la procédure de glaucome peut alors être effectuée en même temps.

Que peut-on espérer à l’avenir ?

Les interventions avec un nouveau type de laser devraient être en mesure d’émulsionner la lentille, ce qui réduirait encore la taille de l’incision. Et les industriels travaillent à créer des implants futurs encore plus fins, utilisables avec des incisions réduites au minimum.

Enfin, des recherches sont en cours, visant à détruire toutes les cellules de la lentille, y compris les cellules germinales (ce qui éviterait également les cataractes secondaires), et à injecter à travers un petit orifice un gel qui remplit la lentille, corrige la vision et pourrait même restaurer la fonction de la lentille. Pour suivre si…

La chirurgie est-elle « obligatoire » ?

La chirurgie est la seule façon de vraiment traiter la cataracte, mais elle n’est pas toujours essentielle. Les aides visuelles apportent déjà un plus.

Lunettes et aides visuelles. Des lentilles plus fortes peuvent améliorer l’acuité visuelle. Certains verres sont spécialement traités pour réduire l’éblouissement causé par des lumières trop intenses. Une loupe ou d’autres aides oculaires facilitent également les tâches de lecture et de précision.

Opération de la cataracte. Il est recommandé si l’on est désactivé dans les activités quotidiennes (travail, lecture, conduite) malgré une correction supplémentaire obtenue par plus de lentilles grossissantes. Une intervention peut également être recommandée si la vision reste correcte, mais la cataracte empêche un examen oculaire approfondi ou le traitement d’un autre trouble oculaire. Le patient peut souvent rentrer à la maison le même jour et la récupération prendra de quelques jours à quelques semaines, selon le cas peut être. C’est l’un des plus des opérations répandues en France aujourd’hui.

Le geste de santé. Un meilleur éclairage rend les images plus nettes et empêche la tension sur vos yeux.

Quels sont les facteurs de risque pour la cataracte ?

• Vieillissement ;
• Blessure des yeux ;
• Chocs et traumatismes ;
• diabète sucré ;
• Cataracte congénitale ;
• Galactosémie ;
• Exposition prolongée au soleil ou à d’autres types d’irradiation ;
• Exposition à des produits chimiques toxiques ;
• les fumeurs ou les anciens fumeurs ;
• Consommation importante d’alcool ;
• Corticothérapie longue durée ;
• Infections pendant la grossesse (qui peut provoquer une cataracte congénitale).

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La cataracte est indolore, mais la vue devient moins claire , surtout la nuit ou sous un éclairage insuffisant. Les couleurs semblent floues et les images peuvent être déformées. D’autres troubles comprennent une myopie plus prononcée, une sensibilité à l’éblouissement, l’apparition de halos autour des lumières, la duplication de la vision et de multiples images dans un œil. La cataracte affecte généralement les deux yeux, mais le phénomène est souvent plus accentué d’un côté que de l’autre.

Pour se souvenir

• Très fréquent, l’opération est généralement réalisée sous anesthésie locale et dure environ quinze minutes.
• La lentille et sa cataracte sont remplacées par un implant en plastique transparent — soit sur un œil, soit sur les deux, selon le degré de déficience visuelle de chaque côté.
• Le risque de cataracte augmente avec l’âge : La majorité des personnes touchées ont plus de 50 ans.