Comment calmer un calcul rénal ?
La majorité des coliques néphrétiques surviennent chez les hommes âgés de 40 à 60 ans. Comment faire face à la crise et éviter son retour.
Douleur sévère et brutale dans le bas du dos, à gauche ou à droite. Nous tordons, nous luttons, mais rien ne le fait. C’est un symptôme caractéristique de la colique néphrétique. Ils sont dus à une mauvaise élimination des sels minéraux, qui, au lieu de rester dissous dans l’urine, cristallisent dans eux sous la forme d’un petit caillou, appelé calcul (lithiase), qui obstrue les voies urinaires supérieures. Ce dernier, situé entre le rein et la vessie (bassin, calice, uretère), se contractent pour expulser le calcul, déchaînant la douleur avec des paroxysmes.
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Cette douleur, telle que brûlure, déchirure ou « serrage », du côté du rein affecté, irradie souvent jusqu’aux organes génitaux.
Nous ne pouvons trouver aucune position qui soulage, nous la cherchons en vain, et l’anxiété augmente. Il est une douleur que nous reconnaissons la deuxième fois. D’autres symptômes permettent le diagnostic : mictions fréquentes (lorsque le calcul est proche de la vessie), nausées, vomissements et un « iléus réflexe », c’est-à-dire la constipation.
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Contenu
- Un facteur de risque : chaleur…
- Différents calculs
- Plus important encore, ne buvez pas pendant la crise !
- Comment éliminer correctement ?
- Opération rapide
- Dites-moi comment vous avez mal
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Plan de l'article
Un facteur de risque : la chaleur…
Si la crise est encore une urgence médicale, elle ne nécessite une hospitalisation immédiate que dans quatre cas :
- lorsque la douleur est accompagnée de fièvre, car cela peut témoigner de la rétention d’urine infectée avec le risque de septicémie ;
- lorsque la personne n’a qu’un rein, pour prévenir l’insuffisance rénale aiguë ;
- lorsque le la douleur est trop violente et ne peut être calmée par les médicaments habituels,
- et enfin quand le médecin n’est pas sûr du diagnostic. Les coliques rénales peuvent vous faire penser à la sigmoïdite (inflammation d’une partie du côlon), appendicite…
La maladie de lithiase des voies urinaires affecte presque deux Français sur dix, âgés de 30 à 50 ans, le plus souvent. Dans 3 -10% des cas, il y a des antécédents familiaux de lithiase rénale. Cependant, les populations d’Afrique et d’Asie qui ne font pas de calculs rénaux commencent à souffrir lorsqu’elles adoptent un régime occidental. En Europe, les attaques de coliques Les néphrétiques sont plus nombreux dès qu’il fait chaud.
La cause ? Hydratation insuffisante qui explique la fréquence des coliques néphrétiques chez les professionnels (marins, cuisiniers, fonderies) qui travaillent dans des environnements où l’on est rapidement déshydraté.
La raison de la formation de est identifiable seulement dans la moitié des cas, mais des études montrent qu’une alimentation déséquilibrée est le premier facteur. Trop de calcium (plus de 2 grammes par jour), trop d’oxalate de calcium (en buvant plus d’un litre de thé, de jus de fruits en conserve ou de café par jour, ou en mangeant plus de deux tablettes de chocolat), en excès de purine (trop de protéines) ou en vitamine D. Une petite malformation anatomique peut également favoriser la formation de pierres ; une « stase » par exemple, qui est, l’incapacité de l’organisme à éliminer complètement l’urine du rein ou de la vessie. L’urine va stagner et ensuite devenir infectée, parfois avec la formation de calculs. Les infections urinaires sont très souvent liées aux coliques néphrétiques. Il arrive également que certaines crises indiquent une maladie conduisant à une production excessive de calcium ou d’acide urique (hyperparathyroïdie, cystinurie, xantine, hyperoxalurie, hyperuricémie).
Enfin, les médicaments faiblement solubles peuvent être la cause de lithiases : sulfamides, analgésiques (glafénine), diurétiques (triamtérène).
Différents calculs
Les plus communs (80% des cas) sont des pierres d’oxalate de calcium, opaques à la radio, petites, dont la forme évoque un petit oursin. Il existe également des lithiases du phosphate de calcium et du phosphate ammoniaco-magnésien, en particulier chez les femmes.
Les calculs d’acide urique sont plus rares, car l’augmentation du taux d’acide urique dans le sang (hyperuricémie) provoque plus souvent des crises de goutte. L’hyperuricémie, qui affecte principalement les hommes, est liée à l’excès de nourriture. Mais toutes les coliques néphrétiques ne sont pas dues à la lithiase. Il peut y avoir des caillots sanguins ou une nécrose papillaire, lorsque les cellules du tissu rénal tombent dans le tractus excréteur (cela se produit en particulier chez les personnes atteintes de la drépanocytose).
Exceptionnellement, une attaque de coliques néphrétiques se produit comme résultat de la chirurgie pelvienne, si, par exemple, un canal est malheureusement pincé lors d’une reconstruction de la cavité péritonéale. Les causes directes ou indirectes sont donc variées. Certains d’entre eux s’associent, ce qui augmente le risque de cristallisation.
Il y a encore un grand nombre de cas où aucune cause n’est détectée, le calcul est là et peut même répéter, sans comprendre pourquoi.
Surtout ne buvez pas pendant la crise !
Tant que la douleur dure, il n’est pas nécessaire de boire : cela renforcerait la pression dans les voies urinaires supérieures et aggraverait la douleur. Aucun traitement ne peut être entrepris tant que la douleur n’a pas été un peu soulagée.
Il est nécessaire de prendre un anti-inflammatoire (mais pas de l’aspirine qui pourrait causer des saignements), puis un antispasmodique, et enfin un analgésique.
Ensuite, faites un analyse d’urine avec évaluation de la fonction rénale par do- sauge de créatinine plasmatique. Le médecin sera en mesure de prescrire un instantané de l’abdomen sans préparation afin de rechercher la lithiase, pas toujours visible à la radio. L’échographie permet de voir une certaine lithiase, mais elle est principalement utilisée pour vérifier qu’il n’y a pas de dilatation des voies urinaires supérieures.
L’ urographie intraveineuse, pour les personnes qui ne sont pas allergiques à l’iode, permet également de repérer des pierres invisibles à la radio, mais surtout de voir si l’un des reins élimine moins rapidement que l’autre.
Dès que la douleur disparaît, il est nécessaire de boire afin de faciliter l’évacuation du calcul. La grande majorité des calculs sont éliminés seuls, en cas de crise.
Dans la plupart des autres cas, la lithotripsie extracorporelle par ondes de choc (LEOC) a été répétée. L’effet « onde de choc » a été découvert lorsque les avions passaient le mur sonore : quelques peintures éclatent en passant. La lithotrite a perturbé le traitement des calculs car il permet de les fragmenter, et facilite leur élimination par des voies naturelles. Avant, il était nécessaire d’avoir une chirurgie.
Lorsqu’ il est situé dans l’uretère, le calcul peut être enlevé par urétéroscopie ou endoscopie de l’urètre. Les pierres uriques doivent être traitées par un régime qui alcalise l’urine et fera fondre le calcul ; les vins de Bourgogne, la charcuterie, les abats, les crustacés sont enlevés et l’eau de Vichy est bu.
Comment éliminer correctement ?
Quelle que soit la cause de la colique néphrétique, il est nécessaire de boire entre 2 et 3 litres par jour (y compris la nuit !). C’est la meilleure façon d’éviter la récurrence et d’éliminer tout résidu de calcul.
Mais l’important est d’uriner beaucoup et d’arriver à un diurèse (quantité d’urine) de 2 litres en 24 heures. Une grande quantité La présence de liquides peut être excrétée par la transpiration, ou dans les selles en cas de diarrhée, tandis que les reins doivent continuer à éliminer les sels minéraux.
Une alimentation équilibrée est recommandée. Donc, une personne qui boit trop de lait absorbera trop de calcium, mais s’il ne prend pas de produits laitiers, il risque une carence en oxalate de calcium, ce qui est indispensable en petites quantités.
Il est donc nécessaire de bannir l’excès (chocolat, thé, café). L’eau du robinet n’a pas de contre-indications, mais dans certains cas, il sera nécessaire d’opter pour l’eau minérale, selon les conseils du médecin.
Fonctionnementrapide
La liththotriptie est une technique non invasive qui permet de fragmenter les pierres. Le patient se trouve dans un lithotripteur, parfois dans l’eau, parfois avec un coussin sur le corps.
© SERVICE UROLOGIE- CHU HASSAN II Une échographie ou une radiographie peut identifier la lithiase. L’angle de prise de vue de l’échographie est alors calculé à l’aide d’un ordinateur, tandis que le praticien décide du nombre (entre 1 500 et 3 000) et de la puissance des prises de vue. Cette opération dure moins d’une heure. Il nécessite une anesthésie légère, et peut parfois être fait en ambulatoire.
Dis-moi comment tu as fait mal
La douleur n’est pas toujours un signe de gravité. Cela dépend de la vitesse de formation du calcul} mais surtout de son degré d’obstruction. Ce signe d’avertissement est absent lorsque le calcul est formé pendant des mois, ce qui entraîne une destruction du rein qui est resté bouché sans aucun symptôme qui décline l’alarme.
La douleur n’est pas toujours située à côté de l’endroit où la lithiase est bloquée. Cela rend parfois plus difficile le diagnostic, et l’identification du calcul.
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