La bière : efficace contre le mal de tête ?
Le mal de tête est très fréquent chez les Français. Cela est dû au stress et aux différentes charges du quotidien qui ont tendance à affecter le cerveau. D’où la naissance des maux de tête. Pour lutter contre ce mal, l’allier historique est le paracétamol. Mais la position de ce dernier est de plus en plus menacée par la bière. D’après une rumeur grandissante, il se pourrait qu’elle soit efficace contre le mal de tête. Vous avez des préoccupations face à cela ? Vous êtes sur la bonne page.
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La bière est-elle efficace contre le mal de tête ?
Une étude relative à cette question a été menée par des chercheurs de l’université de Greenwich. Elle a ensuite été publiée dans The Journal of Pain. Pour réaliser cette étude, les chercheurs se sont concentrés sur les effets analgésiques de l’alcool qui diminueraient la douleur. Pour ce faire, ils ont basé leur étude sur 18 expériences menées sur 404 participants. Après avoir réalisé une compilation des résultats obtenus, ils ont réalisé que les effets analgésiques de l’alcool entraînent une augmentation du seuil de tolérance à la douleur.
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En se basant sur les résultats obtenus, deux pintes de bière réduirait la douleur de 25 %. Pour les chercheurs de l’université de Greenwich, consommer de la bière pour lutter contre le mal de tête est aussi efficace que le paracétamol. En outre, selon le docteur qui a érigé cette étude (Trevor Thompson), la bière peut être comparée à un médicament opioïde comme la codéine. Cependant, on doute toujours de la conformité des résultats de cette étude.
En effet, plus le taux d’alcoolémie est élevé, plus l’analgésie est importante. C’est ce qui explique la dépendance chez certaines personnes souffrant de ce mal de manière intense. Pour lors, l’alcool entraîne bon nombre de maux à court et long terme.
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Quelles sont les conséquences de la consommation d’alcool ?
Encore appelé l’éthanol, l’alcool provient de la fermentation de fruits, de grains ou de tubercules. Après sa consommation, 70 à 80 % de l’éthanol sont absorbés au niveau du duodénum et du jéjunum. L’ingestion de nourriture, en ralentissant la vidange gastrique, prolonge le temps de présence de l’éthanol. Ce qui provoque une modification de la cinétique d’absorption de l’estomac. En fonction de la durée de présence de l’éthanol dans le corps, il résulte des conséquences à court terme et à long terme.
Les conséquences à court terme
Au sein de l’organisme, l’alcool devient un produit psychoactif. Il est réputé pour modifier la conscience et les perceptions. Les conséquences à court terme de l’alcool dépendent beaucoup plus du taux d’alcoolémie. À faible dose, les effets possibles sont : sensation de détente, d’euphorie, voire d’excitation, désinhibition, diminution des réflexes et réduction du champ visuel.
À forte dose, on remarque une ivresse, une mauvaise coordination des mouvements, l’élocution troublée, diminution des réflexes et de la vigilance, état de somnolence et des pertes de mémoire allant jusqu’au trou noir. À très forte dose, on note un coma éthylique qui nécessite une hospitalisation d’urgence. Faute de soins, il peut provoquer la mort. À court terme, l’alcool entraîne donc un risque majoré d’accident de circulation et une augmentation des risques psychosociaux.
Les conséquences à long terme
À long terme, la consommation d’alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies. Et cela, même sans être un gros consommateur ou un alcoolo-dépendant. En effet, l’alcool peut être à l’origine de cancers, des maladies cardiovasculaires et digestives, des maladies du système nerveux et des troubles psychiques. L’alcool peut aussi être la cause de plusieurs difficultés banales.
Au nombre de ces derniers, on distingue la fatigue, la tension artérielle trop élevée, des troubles du sommeil, des problèmes de mémoire et de concentration. Face à ses multiples conséquences possibles, serait-il judicieux d’employer l’alcool pour lutter contre le mal de tête ? Par ailleurs, la consommation du paracétamol entraîne aussi des effets secondaires à long terme. Il faut donc privilégier des remèdes naturels comme le sommeil.
